26 novembre 2008

Compte-Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 17 Novembre 2008. (6kms)

Très agréable randonnée, un ciel un peu couvert,mais sans pluie, une température fraîche, mais sans vent, l’idéal pour les marcheurs. Nous sommes au Colbras, dans le Centre de Loisirs de la ville d’Halluin. 
Nous « grimpons » d’abord une légère montée entre des arbres dépouillés en partie de leurs feuilles qui forment au sol un tapis moelleux, un camaïeu de tons allant du marron foncé au jaune doré. 
Un peu plus loin, un bel étang a remplacé avec bonheur une énorme décharge, un pêcheur solitaire y lançait sa ligne. En arrivant près des anciennes tuileries,un autre étang dû à l’extraction de l’argile pour la fabrication des tuiles. Près d’une ville besogneuse, c’est un coin de verdure, de silence que doivent apprécier les occupants des maisons implantées à l’entour. Partout encore, beaucoup de fleurs, roses ou asters dans les jardins, et le long des fossés, des chardons, des fleurs des champs jaunes, et quelques bouquets de coquelicots. L’hiver n’est pas encore là malgré les croassements de corbeaux noirs. Vers Bousbecque, nous découvrons un
 immense panorama où tous les clochers d’églises des alentours auraient pu être facilement comptés. 

Un menu spécial nous attendait à la Ferme du Mont Saint
 Jean à Halluin. 
Après un cocktail et petits fours chauds, un superbe cochon grillé …le pauvre coupé en deux…a fait son apparition. Doré à point, il était beau à admirer et, surtout, succulent pour nos papilles!.

L’après-midi  un autre régal pour les yeux, je crois que, sans forfanterie, le mot n’est pas trop fort : l’exposition des artistes de l’ARIC.

Nous avons bénéficié de la grande et belle salle « Rocheville» gracieusement prêtée par Monsieur le Maire de Neuville en Ferrain. Elle a permis de mettre en valeur toutes les œuvres exposées.

Sur les panneaux, quelques 120 tableaux ( huiles, aquarelles, acryliques, laques, peintures sur parchemin, sur métal ). Etaient suspendus également, les patchworks colorés, broderies diverses, foulards de soie, points de croix, poupées. Un coin était réservé aux laques : un paravent chinois, des lampes qu’un éclairage mettait en valeur. Devant les baies vitrées, des maisons de poupées, un « atelier » de restauration de fauteuils et chaises, une présentation de jolies compositions florales, plus loin un petit bahut peint. Sur d’autres tables, le travail du bois : objets découpés particulièrement destinés aux enfants, sculptures : vierge, maternité, stylos…, peintures sur bois avec par exemple le scriban, des petits cadres pour chambre de bébé, le coin gastronomique avec les céramiques et les verres gravés. Et aussi, des cartes de vœux en 3 dimensions  ou sur parchemin.

De très nombreux ariciens et beaucoup d’autres personnes nous ont fait l’honneur d’une visite. J’espère qu’ils ont tous été charmés.

Merci aux « deux Raymond » Vanhalst et Leruste pour la bonne organisation de cette journée sportive, gastronomique et culturelle à la fois.

Françoise H.

20 octobre 2008

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 20 Octobre 2008. (6km)


10 heures. Nous sommes nombreux pour cette randonnée d’automne. Pas un souffle de vent, mais un soleil radieux, la température est clémente (15°) quand nous pénétrons dans la forêt de Clairmarais. Ce n’est pas l’incendie automnal mais des éclats de couleur, jaune, or et pourpre égayent les arbres encore verts. La forêt est surtout plantée de chênes au fût élancé, de charmes, et, des aulnes, des saules et des merisiers habitent les bords de l’étang que nous contournons. Il est paisible, des canards s’y ébrouent et nous saluons des claimaraisiens en quête d’une pêche miraculeuse !. Notre promenade s’est un peu allongée, quelques pieds se sont échauffés mais nous avons admirer la belle Ferme fortifiée de l’Abbaye. Elle est typique de la région avec son porche donnant sur une vaste cour intérieure autour de laquelle s’ordonnent les bâtiments d’habitation et ceux d’exploitation aux murs à arcades et contreforts à l’extérieur.

Un repas excellent nous a été servi à la Ferme Loisel, à Houlle avant la visite de la Distillerie de Genièvre Persyn.

Cette distillerie a été construite en 1812 par la famille Decocq, rachetée en 1886 par Paul Forcade, puis, vendue à la famille Persyn en 1942. C’est une fabrique artisanale et familiale. Le genièvre se fait à partir de céréales, l’orge malté (c.à.d. germé), le seigle et l’avoine. Ces céréales sont soigneusement dosées et moulues pour en faire une farine de grains. Ensuite, vient la saccharification. Dans une cuve de 3.000litres environ et, pendant 3heures, la farine est mélangée à de l’eau très chaude (80°).
 Les grains se transforment en maltose et l’on obtient une bouillie sucrée qui va être préparée pour la fermentation. La température est alors abaissée à 30° et, on y ajoute 2kg de levure. Ce mélange bien homogène est transféré dans la cuve de fermentation, qui est la transformation du sucre en alcool. Celle-ci dure 3 jours, la nature est au travail : nous pouvons voir les bouillonnements crever à la surface du mélange. Le moût fermenté est prêt pour la distillation c.à.d. l’extraction de l’alcool contenu dans le moût sous l’effet de la chaleur. Elle se fait dans l’alambic en cuivre (une chaudière qui produit de la vapeur, un col de cygne, un serpentin baignant dans l’eau froide qui condense, un bec terminal qui permet de récolter l’eau de vie). Les 3 alambics de la distillerie sont plus que centenaires et ont fait leurs preuves. Pour obtenir un produit fini, il faut pratiquer 3 distillations à 18°, à 36° et à la troisième (40° à 49°), on ajoute les baies de genièvre (venant du Gard et de Crète). qui donnent le goût final. Le genièvre va vieillir et bonifier en fûts de chêne Après quelques années, de 1 à 5 ans, vient le moment des assemblages, une opération de mélanges d’alcools que seul le distillateur qui a un « nez » peut opérer. 

La quantité d’alcool obtenue est rigoureusement vérifiée par l’Administration des Douanes. Un film monté par la famille sur les procédés de fabrication du genièvre nous est présenté. Et, la dégustation d’alcool à base de fruits rouges a été préférée par les dames tandis que les messieurs goûtaient, eux, un alcool plus corsé.

Tenant précieusement dans les mains une mignonnette offerte par la maison, nous sommes rentrés à Tourcoing sains de corps et… d’esprit !.

Grand merci à Raymond V. Jacques Cl., et Raymond L. pour cette journée très agréable.
Françoise H. 




25 septembre 2008

Lundi 15 Septembre 2008, Dixmude

Randonnée Pédestre    (3kms)

10 heures.  Un tiers environ des ariciens(nes) est descendu du car à Dixmude pour faire les 3kms, car, au programme, il y avait la visite promenade (le Stadtslink) dans l’ancien centre de la ville. Dixmude, totalement détruite en octobre 1914 a été reconstruite dès 1921 dans le style flamand.  C’est une ville « jaune » de par la couleur de ses briques. Nous la découvrons en suivant un itinéraire balisé (des rivets au sol) avec panneaux explicatifs en 4 langues. Promenade le long de l’Yser et son canal pour arriver au Parc, vallonné, créé sur les restes d’anciennes fortifications. Un monument y est érigé à la mémoire de l’amiral français Ronarc’h et des fusillés marins morts en octobre 1914. Passé un petit pont à ar
ches, voici le  Marché aux Poissons, petite halle où, malheureusement pour les messieurs, la marchande était…de pierre. 
Tout près, le Béguinage reconstruit comme au 
13ième siècle. Les femmes pieuses travaillaient la laine, le lin,
 confectionnaient draps et dentelles, brassaient la bière, élevaient des animaux et soignaient les malades. Les maisons blanches à jardinet s’alignent autour d’une pelouse de part et d’autre d’une chapelle renfermant un beau Chemin de Croix en terre cuite. On y accueille aujourd’hui des malades mentaux adultes. La Grote Markt (Grand-Place) offre un ensemble d’architecture flamande avec son élégant 
Hôtel de Ville néogothique  que dominent,  à l’arrière, le Beffroi et l’Eglise Saint Nicolas. Celle-ci est grande et très haute. Sa voûte est en bois. L’intérieur sobre est riche d’œuvres récentes respectant le style ancien comme  la Piéta expressive sculptée par Sinia (1930), la Mater Dolorosa en bronze ou le Chemin de Croix dû aux frères Minne. Tout autour de la place, les nombreuses maisons présentent des  façades surmontées de pignons à redans. Il y avait marché ce lundi. Amusants, l’
étal des petites (et grandes) culottes attachées sur un fil par des épingles à linge ou celui des jambes alignées gainées de bas !. Nous passons devant la statue du général Baron, défenseur de la ville, faisons un petit clin d’œil au Petit Bonhomme doré dans la Lune et nous gagnons le restaurant Saint Jean situé face à l’Yser.

Le restaurant est accueillant, la grande salle est insonorisée, le pers
onnel affable, quant au repas, nous nous sommes régalés.

15 heures.  Nous  traversons le pont pour visiter la Tour de l’Yser. Une 1ière tour avait été érigée en 1928/1929, elle fut dynamitée en 1946, n’en subsiste aujourd’hui que la Porte de la
 Paix. La tour actuelle a été inaugurée en 1965. Elle est haute de 84m, comprend 462 marches et 22 étages. C’est un monument en souvenir des soldats morts au combat de
 1914/1918 et un monument pour la Paix. C’est devenu un haut lieu du mouvement nationaliste flamand, un mémorial de l’ Emancipation flamande. Des grandes lettres (2m50) sont inscrites tout en haut : A.V.V.-V.V.K. , initiales d’une devise signifiant : « Tout pour la Flandre, la Flandre au Christ ». Sur les côtés, l’inscription « Plus jamais la guerre » est  gravée en 4 langues. Par l’ascenseur, nous arrivons au sommet. La vue s’étend sur la plaine où sinue l’Yser. Par temps clair on peut distinguer les tours de Bruges, Ostende, Nieuwport et les Monts de Flandre. Nous redescendons les 462 marches des 22 étages consacrés à l’histoire du mouvement flamand
 et aux deux guerres mondiales.

Dixmude est le fief des autonomistes flamands. Sur certaines affiches,des textes font état de « l’oppression qu’ils ont subie de la part des riches wallons » et de la réussite de leur émancipation « Justice est faite ». (Mais la paix linguistique est-elle pour demain ?.)

Les batailles furent meurtrières à Dixmude du 16 octobre à la fin novembre car il fallait  empêcher à tout prix les allemands de gagner Dunkerque. Nombreuses sont les photos de soldats s’élançant à l’attaque, de blessés de cadavres. Des boyaux sont reconstitués. Dans des vitrines, des mannequins de soldats portant les uniformes des nations engagées, allemands, français avec les troupes coloniales , belges australiens….Des courts métrages de films d’époque donnent du réalisme aux scènes de guerre. Les armes, les masques à gaz, les boites de secourisme, les paquetages sont exposés. Même les animaux familiers des tranchées, poux(très grossis) rats renards ou les pigeons voyageurs sont  là. On entend les coups de
 canon, les déflagrations de bombes, les sirènes, on respire des senteurs rappelant les gaz moutarde. Des affiches, en grand nombre, nous montrent la ville en ruine, l’exode des habitants et l’eau qui recouvre la plaine dès le 26 octobre. Même si on ne voit pas le sang couler, si on n’est pas dans la boue, on peut imaginer les charges à découvert, les batailles à l’arme blanche, on devine les cris….
La 2ième guerre mondiale est évoquée également, affiches, photos, et en particulier, l’éclatement de la bombe atomique. L’effet est saisissant :  un bruit infernal et une lumière blanche aveuglante.
C’est une rétrospective très complète  qui nous a beaucoup plu et qui, je pense , intéresserait enfants et adolescents.

Cette première randonnée a été une réussite. Bravo et merci à nos responsables Jacques C. et André-Marie V.
Françoise H.

19 mai 2008

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 19 Mai 2008. (6kms)

Ce lundi matin, les deux cars bleus nous ont amené à Feuchy près d’Arras où Verlaine a séjourné. Au début de la randonnée, devant « la Tourbière », nous poussons un « Oh » d’admiration et nous avons envie de dire: « O temps, suspend ton vol » devant le paysage : les feuillages tout neufs des arbres se reflètent dans un petit lac tranquille créant mille couleurs du jaune au vert le plus sombre miroitant au soleil. Un tableau digne d’un peintre impressionniste !. Nous longeons le canal de la Scarpe où quelques colverts et sarcelles daignent se montrer, tandis que les hirondelles nous offrent un ballet des plus gracieux. Après un passage sous un tunnel, nous découvrons un tout autre décor, une longue mais douce montée bordée de champs, maïs, betteraves, petits pois en fleur et épis d’orge ondulant sous la brise. Une belle promenade avant d’arriver à Arras.
Bon déjeuner au restaurant « Espace Evènement N39 » à Arras, dans une salle de théâtre au décor rouge et or.

15 heures. Les Boves. Le sous-sol de la ville est entièrement creusé artificiellement. Ce ne sont pas des grottes aménagées. Dès le Moyen-Age, on y creusait des puits pour extraire la pierre calcaire. Entre le 10ième et le 12ième siècle, cette roche sert à édifier remparts et bâtiments de la ville, au 16ième on y stockera des marchandises (denrées, blé ), et, au 17ième et 18ième siècle, la craie sera employée pour bâtir les soubassements des maisons baroques. A toutes les époques, les boves seront des refuges pour les habitants. En 1914/1918, l’armée utilisera les souterrains comme camp militaire et les arrageois s’y protègeront lors des bombardements en 1940/1945.
Les boves s’étalent sur trois niveaux : -4m,-8m,-12m. Les blocs de craie à -12m sont ici plus beaux et plus secs. Ils sont barrés de couches de silex, ce qui les rend imperméables et sont recouverts de fibres de verre. Ils sont consolidés au moyen de chevilles, de longues tiges en bois de 2m . La température est toujours égale à 12°, l’humidité à 95%.
Le « Jardin des Boves » a été créé en 2003 par Monsieur Luc Brévard, artiste plasticien. « Inattendu, ingénieux, farfelu, poétique, imaginatif, cocasse, surprenant, musical, désopilant, fleuri et aussi… humide et très glissant! ». Tous ces adjectifs conviennent aux tableaux très décalés axés cette année sur le thème : « Les bruits et les sons du jardin ». Voyons-en quelques uns.
De grandes flûtes métalliques imitant des bambous chantent et déversent de l’eau en cascade. A côté, si vous jouez « au clair de la lune » en appuyant sur des gonfleurs à matelas, de l’eau s’échappe d’arrosoirs sous des têtes de vaches en carton !. Une musique du Moyen Age sert avec bonheur de fond sonore à une cascade au milieu de rhododendrons, palmiers nains bambous, broméliacées à hampes rouges, oranges et jaunes. Dans toutes les niches, ces plantes sont éclairées par des lampions à lumière blanche, éteints le soir, qui les mettent en valeur. Un coucou nous amène au Tyrol, ici on actionne des cloches tout en écoutant les chants magnifiques de chœurs d’hommes. Un carillon enfumé nous conduit au cimetière des instruments estropiés, violons, batteries, plantoirs, binettes, etc, en piteux état, les sons aigus alternent avec les sons graves. Plus loin plusieurs niches accueillent des vieux phonos, le fox-trot est endiablé. Un « mégalovélophone » ! au milieu d’instruments de jardinage s’expose dans des accords très bruyants. Nous passons par le coin des odeurs… pas fort perceptibles, avant d’emprunter un bel escalier à redans pour nous noyer dans la musique des Quatre Saisons de Vivaldi où des draperies blanches et de couleurs sont tendues dans la verdure. Ensuite, à hauteur des yeux, une sorte de petit couloir triangulaire où les parois en miroir reflètent à l’infini anthuriums et bromélias, c’est superbe. Voici du cocasse avec deux énormes oreilles d’où sort… le chant de la grenouille, dans une troisième, vous entendez le ruissellement de l’eau et le flux et le reflux de la mer. Et maintenant, le magnifique final : La salle aux orchidées. Elles sont rouges, roses, crèmes, mauves, blanches, artistiquement présentées en vases transparents ou placées dans des cadres dorés devant des draperies grenat, avec en fond sonore « l’Oiseau de Feu » de Stravinsky.
Après cette visite souterraine, nous remontons à l’air libre pour … grimper au beffroi (ascenseur heureusement) et seulement 43 marches !.Ce monument gothique flamboyant s’élève à 75m. Il a été érigé de 1463 à 1554. Sa flèche est surmontée d’un lion doré brandissant un soleil. De là-haut, on découvre la ville et un très vaste panorama de la région.
Il est temps de rentrer. Nous avons passé une excellente journée que nous devons à nos amis André-Marie V.et Michel R.
Françoise H.



25 avril 2008

Compte Rendu de la randonnée Pédestre. Lundi 21 Avril 2008. (6km352)

Enfin, c’est le printemps !. Une randonnée « agricole » nous a emmenés à travers champs, autour du village de Pipaix. Les vaches noires et blanches, les rousses, les blanc-bleues du Nord nous regardaient passer avec indifférence. Les moutons, très craintifs, s’enfuyaient à notre approche. Pas de bruit, si ce n’est les trilles d’oiseaux et …les bavardages des ariciens. Des couleurs, le vert intense des prairies, le rouge des tulipes près des fermes et des maisons, le soleil, une impression de sérénité.
Le déjeuner, au « Plaisir des Prés » à Pipaix a été « costaud » et appétissant, il nous fallait reprendre des forces avant la longue visite de l’après-midi.

14h30. Visite très intéressante de l’exposition « MAHYMOBILES » à Leuze. Monsieur Ghislain Mahy achète sa 1ière voiture , une Ford T en 1944 au prix de 150 FB. C’est le début d’une aventure, celle d’une collection, la 2ième au monde après celle de Harrah aux U.S.A. mais la 1ière en ce qui concerne la variété. En 1997, sur l’emplacement d’une ancienne usine textile, il expose sur 6.000 km2 quelques 300 véhicules. Chacun a été démonté, étudié, remonté, restauré et exposé. Environ mille autres attendent d’être remis à neuf…par des bénévoles. Notre guide, une dame, va nous faire faire le tour du monde d’un siècle d’automobiles en nous présentant des véhicules typiques de différents pays

Amérique : la TOLEDO de FORD succède à l’hippomobile : machine à vapeur chauffée par une lampe à pétrole placée sous la voiture, une tige en queue de cheval tient lieu de volant. La FORD T. est la 1ière voiture construite à la chaîne, 15 millions de voitures ont été fabriquées de 1908 à 1926, (record battu par la Coccinelle). Sa conduite était très compliquée, sa couleur, noire, « Time is money » disait Ford, le noir sèche très vite donc gain de temps. Après 1945, la LINCOLN CONTINENTAL sera la « voiture au mètre », 4m50 de long environ. En 1963, c’est dans une Lincoln encore plus longue que Kennedy fut assassiné. La CHEVROLET sera chez GENERAL MOTORS la concurrente bon marché de Ford. Deux CADILLAC sont ici dont une TORPEDO verte et bleue. PLYMOUTH-DESOTO a créé des voitures vert pistache, roses, et une belle jaune est exposée. La PACKARD est un coupé de ville appelé « éléphante enceinte ».
France : Les DE DION BOUTON du Musée sont à moteur à explosion à transmission successivement par chaînes, courroies dentées ou arbres à cardan. L’éclairage est à bougies puis à pétrole pour « être vu » et à phares à acétylène pour « voir ». Une chaînette sur le garde-boue servait à éliminer les clous tombés des sabots des chevaux. Les roues fixes sur châssis rendaient les réparations difficiles. La conduite à gauche sera le point de départ du Code de la Route. A cause du bruit, les agriculteurs les appelleront les « engins du Diable ». La DELAUNAY BELLEVILLE (1904-1950), 70 CV, voiture du tsar Nicolas II, coupé de ville, luxueuse, très chère a une vitre arrondie à l’avant. On peut voir deux voitures Chenillées CITROEN qui ont participé à la Croisière Jaune Paris-Pékin en 1931. La TRACTION AVANT est révolutionnaire avec ses roues motrices et sa carrosserie monocoque. Une RENAULT a servi dans le film « les brigades du tigre » et, dans « Le jour le plus long » c’est le fils d’Ivan Mahy qui, couché au plancher, actionnait à la main les pédales, l’acteur américain ne réussissant pas à la piloter.
Angleterre : La DAIMLER exposée est identique à celle offerte par Edouard II à sa maîtresse!. Quant à la JAGUAR, elle a un châssis rouge énorme et une capote noire.
Allemagne : DAIMLER et BENZ fusionnent pour lancer la fabrication de la MERCEDES. L’ingénieur PORSCHE conçoit, sur l’ordre d’Hitler la populaire VOLKSWAGEN dite COCCINELLE. Durant la guerre , la voiture amphibie est ratée, elle devient une « tout terrain ».
Italie : On peut voir un petit véhicule rouge, deux places, fabriqué avec les tôles d’aluminium récupérées sur des carcasses d’avions; également, une berline blindée pour les déplacements de ministre. Des hauts parleurs ont été placés dans les ailes pour que les personnes enfermées en cas de panne puissent lancer des appels au secours!. C’est une voiture dépassée qui ne résisterait pas à un mitraillage actuellement mais elle est fort prisée dans les Pays de l’Est.
Russie : La ZZZZ, lourde berline noire était celle des hauts dignitaires en Russie soviétique.
Belgique : La MINERVA populaire, la VIVINUS à double courroie a été offerte par Léopold II à la baronne de Vaugham.
Enfin à la sortie, un camion balayeur français avec arrière pivotant et « La bête à cornes », la « benne à ordures » de monsieur Poubelle.
La visite n’est pas terminée, à admirer aussi la salle des moteurs, celle des motos, à l’entrée les cycles (une draisienne magnifique!) les parcs des voitures en attente de restauration, les miniatures …Deux bonnes heures de visite ne peuvent se résumer en ces quelques lignes hélas!tant il y a de modèles et de détails. Quelle après midi intéressante !.
Je crois que l’on peut remercier vivement nos amis Léon Cousaert et Jacques Lepoutre
Françoise H

17 mars 2008

Lucheux-Naours. Lundi 17 Mars 2008. (rando 6kms)

Le ciel sera clément toute la journée. Dans la Somme, les champs sont gorgés d’eau et les villages, malheureusement se meurent.
Nous voici à Lucheux.
Nous sommes aller voir le célèbre « Arbre des épousailles », deux tilleuls soudés en un seul tronc, classé aux Monuments Historiques. Il est âgé de trois cents ans. Un dicton populaire dit : Premier passé (sous l’arbre), maître sera (dans le ménage). Bien sûr, les dames ont devancé leur mari… Mieux vaut tard que jamais !. Une longue montée dans la nature, une descente plus facile et nous visitons Lucheux, une toute petite cité moyenâgeuse. Le beffroi,13ième siècle, tour de guet, rappelle la tour du Gros-Horloge de Rouen. Jeanne d’Arc y fût enfermée deux jours avant d’être emmenée à Rouen. En poussant la porte de la petite église romane (1140) dédiée à St Léger, martyr décapité, on admire les voûtes du chœur. Elles sont ornées de curieux motifs et compteraient parmi les ogives les plus anciennes du Nord. Les chapiteaux du 12ième siècle évoquent les péchés capitaux par des scènes à l’expression vigoureuse. Un Judas symbolise l’avarice, la colère, par Goliath à qui deux hommes tirent la moustache, l’usurier serre sa bourse sur sa poitrine, les gros gourmands, assis, ne savent plus se relever… et partout des animaux inquiétants, dragons griffus, loups, serpents. Le Château surplombe la vallée. Son entrée est flanquée de deux tours à poivrières, le logis attenant est occupé par un établissement pour enfants. Un peu plus loin, les ruines de baies géminées, de fines colonnettes sont les seuls témoins de la grande salle d’apparat des comtes de Saint Pol. Au dessus, sur la colline, les murs du puissant donjon démantelé par Richelieu .
A Lucheux, la mairie et beaucoup de maisons « rouges barres » ont un cachet particulier. Nous n’avons pas vu de magasins, de nombreuses habitations et même l’étude du notaire sont à vendre !.
Les cars nous emmènent à Naours pour un déjeuner picard avant la visite du site.
La Cité Souterraine de Naours était au 3ième siècle une carrière avant de devenir un refuge pour les populations attaquées par l’ennemi. Mais, attention, si vous êtes claustrophobe, si vous n’êtes pas muni d’une bonne lampe de poche, si vous n’avez pas un plan, danger!…. Nous avons rencontré au cours de la visite guidée des individuels qui cherchaient leur chemin !. Voyez plutôt : il y a 28 galeries (2000m de long) avec 300 chambres, 3 places publiques, 3chapelles, le tout réparti sur 30.000 m2 sur plusieurs étages!.
En 780, dans une chartre de l’abbaye de Corbie, on lit : « les ennemis en arrivant au village n’y trouvent jamais les habitants, ceux-ci disparaissent à croire qu’ils s’enfoncent dans la terre comme des fourmis »Et, c’est-ce qu’ils faisaient pour échapper lors des invasions ou des guerres, (la guerre de 30 ans par exemple) . Des milliers de mètres cubes ont été dégagés manuellement. « Un village au-dessus, un village au-dessous ». Ce village sera redécouvert et redégagé par l’abbé Danicourt en 1886 et 1887 pour que, nous, ariciens, puissions « faire un voyage extraordinaire dans un autre temps ».
L’ennemi est en vue !.La population atteignant parfois 2500 à 3000 âmes gagne la cité souterraine avec provisions, lampes à huile, vêtements, outils, cheptel…. Tout ce qui est nécessaire pour survivre pendant plusieurs jours, certains habitants y sont demeurés deux mois. Les familles se répartissent par rues, elles-mêmes organisées par quartiers.
Nous entrons dans une des chambres qui pouvaient accueillir 4 à 12 personnes , on y trouve des niches et des rainures pour portes creusées dans le calcaire. La chapelle est à trois nefs, autel et figure de Christ sont taillés dans la pierre. Après l’office, rendez-vous sur la place publique. Dans trois de ces places, l’abbé Danicourt fera placer une statue de la Vierge et deux colonnes souvenir. Les bouchers avaient leurs tables à découper, on cuisait le pain dans les fours. Les étables accueillaient les animaux, moutons et entre 1750 et 1830 les ânes des faux sauniers se cachant des gabelous. La cheminée d’aération que nous voyons est impressionnante. De un mètre de diamètre à sa base, elle s’élève jusqu’à trente et un mètres. Les conduits traversent la colline pour affleurer, à l’origine, la terre des champs puis, étant trop facilement repérables, ces conduits sont déviés à 7 ou 8m de la surface sur ceux des maisons de meuniers.Les galeries reliant les étages étaient semées de pièges tels des passages étroits, coudés, ou rabaissés obligeant les ennemis de se présenter un à un et dans l’incapacité d’utiliser leurs armes. Dans un autre coin, d’une rambarde, on pouvait jeter de l’huile bouillante. La température est toujours égale à 9°5. Les seuls animaux qui se « muchent » sont des chauves-souris. Cette cité a servi d’abri en 1914-1918. De 1941 à 1943, les allemands y ont entreposé des munitions. Les belles collections rassemblées dans la chambre du trésor par l’abbé Danicourt ont disparu avec les derniers occupants. Nous terminons la visite par le Musée du Folklore où les métiers picards sont présentés sous forme de dioramas géants. Revenus à l’air libre, un petit train nous amène sur la colline des Moulins dont le Moulin du Belcan de Linselles.
Excellente journée instructive et… sportive, nos articulations ont bien travaillé !. Bravo, un fois de plus à nos responsables, cette fois-ci Raymond V. et Jacques C.
Françoise H
Photos de Serge S.

Diaporama de JPS

Diaporama de Jacques C.

04 mars 2008

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 18 Février 2008. (6kms)

9h45. Malo les Bains : la Mer du Nord, étale, avait des allures de Méditerranée, avec toute une palette de tons bleus, plus foncés à l’horizon, nacrés en bordure de plage où une vague blanche y venait mourir. Les couleurs tendres, le ciel pur contrastaient d’une façon saisissante avec le capuchon ocre rouge foncé stagnant au dessus de Dunkerque Ouest.
Malo va devenir une station balnéaire grâce à Gaspard Malo, riche armateur, à partir de 1865. C’est l’ agglomération de villas datant de 1910 qui présente une débauche d’architecture audacieuse et une décoration pittoresque et fantaisiste, il fallait « être vu ». C’est ainsi que l’Art Nouveau, tout en courbes, se retrouve par exemple à la villa « Quo Vadis ». Certaines villas sont à pignons à pas de moineau ou présentent des bow window en bois, chez d’autres, le fer forgé fort travaillé orne les balcons. Des pingouins sont sculptés en haut d’une habitation. Des statuettes ou des frises en céramique décorent certaines façades.
Des maisons accolées où se jouent les couleurs des briques jaunes et rouges, ou celles de céramiques rouges, jaunes et bleues créent des ensembles impressionnants. Vous retrouverez également l’architecture brugeoise, néo gothique et baroque. Au centre de la place Turenne, des concerts sont donnés les dimanches matin dans le kiosque à musique. Nous nous dirigeons vers Dunkerque en traversant le Jardin des Sculptures… modernes aménagé sur les anciennes fortifications. Nous voici devant la Chapelle Notre Dame des Dunes vierge vénérée par tous les marins.
Elle signale l’emplacement où, en 1406, aux côtés d’une statuette en bois, trouvée dans le sable, a jailli une source. La chapelle a été réédifiée en 1818. L’intérieur est impressionnant, le décor chaleureux avec sa multitude d’ex-voto ses maquettes de bateaux (certaines ont été volées) ses vitraux colorés. La statuette d’origine trône au dessus de l’autel. Un peu plus loin, en réfection, la plus vieille maison de Dunkerque (1702) appartenait au frère de Jean Bart. Nous traversons les « Ilots Rouges », maisons recouvertes de céramiques rouges bâties au milieu d’espaces verts et arrivons devant l’Hôtel de Ville reconstruit à l’identique après la dernière guerre en style Renaissance flamande. On imagine facilement le déferlement de la foule bariolée des carnavaleux !. C’est derrière que l’on a transporté la Noorporte un des derniers vestiges des remparts. Dans le jardin de l’armateur, une tourelle, le propriétaire y montait comme sœur Anne pour guetter l’arrivée de ses navires. Autrefois du haut de la tour Leughenaer des lumières faisaient échouer des bateaux. Nous revenons à Malo où un monument rappelle qu’environ 234000 soldats anglais et 112000 français ont pu gagner l’Angleterre en juin 1940 sous les feux nourris des allemands. Mon père y était.
Cette marche a aiguisé les appétits et le bon repas au restaurant L’Iguane a été fort apprécié. Après quelques instants de détente au soleil, départ pour le Musée Portuaire.
Celui ci a été créé en 1992 dans les anciens Entrepôts des Tabacs à l’initiative des dockers. De grandes peintures murales, d’innombrables photos, des maquettes de bateaux des vieux outils évoquent l’histoire de Dunkerque. A l’origine, c’était un simple village bâti autour de son église Notre Dame des Dunes. On y a toujours parlé le flamand bien que ce petit port sera successivement anglais, hollandais, espagnol au rythme des guerres, une tous les trente trois ans environ. En 1662, Louis XIV rachète le port, et, c’est le temps des grandes fortifications dues à Vauban. Jean Bart, le plus brillant corsaire du roi va s’illustrer, un quart des prises de navires seront réussies par lui. Il meurt à 52 ans. En 1713, la destruction des fortifications sera exigée par les anglais, Dunkerque redevient port de pêche. Au 19ième siècle, l’avènement des navires à vapeur va exiger de la main d’œuvre principalement des dockers. Ceux-ci déchargent le minerai à la pelle, ils transportent sur le dos avec l’aide de leurs crocs des balles de 100kg de coton ou de laine, pendant dix huit heures d’affilée. Ils doivent amener des rails jusqu’aux péniches ou trains pour le déchargement des marchandises. Un tableau réaliste nous montre des dockers attendant d’être choisis par le contremaître ce qui entraînait des inégalités entre les hommes. La carte professionnelle ne sera établie qu’en 1990. La baisse du fret, les progrès techniques réclament de moins en moins de travailleurs. En 1970 ils étaient 3000 dockers, en 1990, 500 seulement d’où les conflits . Jusqu’en 1940 le port s’agrandit avec écluses, darses, môles, et quais. C’est le 3ième port de France. De 1940 à 1945, Dunkerque est détruit à 90%. Après la guerre, on démine, on relève les ruines. En 1960, un bassin maritime parallèle à la mer est aménagé pour accueillir les navires dont les tonnages augmentent sans cesse. Des industries nouvelles comme Usinor s’implantent. De nouveaux métiers se créent, capitaine du port, pilotes de navire, officiers contrôleurs, équipage pour remorqueur, transitaires, gendarmes, douaniers… Aujourd’hui, le Port Ouest bénéficie de la profondeur (20 à 30m) de son avant port doté à l’entrée d’un appontement pour pétroliers. Il est accessible sans écluse, pourvu de 2km de quai et d’un puissant matériel de levage. Il peut accueillir les plus gros porte-containers. Un port de plaisance est mis en chantier. A la question sur la pollution, notre guide nous a répondu par cette chanson : « La fumée de nos usines, nous rend tuberculeux, on s’en fout, on a bonne mine, on est des carnavaleux ».
Visite ensuite du Musée Flottant « La Duchesse Anne ». Le trois mats, bateau école, Grossherzogin Elisabeth a été donné à la France en 1946 comme dommage de guerre!. Il reste à Lorient et Brest et… se délabre. Dunkerque l’achète pour un franc en 1981 et entreprend de le restaurer à l’identique. Il devient musée en 2001. 92m de long, 12m de large, le grand mat est haut de 18m et peut déployer 2060m2 de voilure. Ce bateau est très beau ! Nous descendons dans la cale. Ici, les 180 cadets disposaient de 3 douches et de 3 sanitaires. Le jeudi, bains dans des cuvettes et lessive dans l’eau restante !. Les élèves, mousses et cadets dormaient à tour de rôle (par quart) dans des hamacs rangés le matin pour faire place aux tables et bancs descendus du plafond. Ajoutons un nombre insuffisant de tous petits hublots, les règles d’hygiène étaient plutôt déplorables. A l’étage, les officiers disposaient de cabines, tables, sanitaires. Quant au capitaine, il disposait d’un appartement avec deux chambres d’hôte.
La journée a été totalement réussie, enrichissante. Un grand bravo à nos responsables Albert Dewinter et Léon Cousaert, merci à Jocelyne et André, amis dunkerquois, qui ont aidé à la découverte de Dunkerque.
Françoise H

21 janvier 2008

RANDO Wambrechies - Après Midi Images

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 21 Janvier 2008. (6kms).

Lundi matin, les très nombreux ariciens(nes) scrutaient le ciel avec inquiétude. Pleuvra, pleuvra pas? Dieu merci, nous avons marché fort agréablement.
Nous quittons le château de Robersart (1760) de style Renaissance, à la longue façade en briques et pierres et nous voici dans l'avenue des châteaux. En vérité, les neuf châteaux de Wambrechies sont de grandes demeures bourgeoises.
Le château d'Haye, surmonté d'une tour de style espagnol du 17 ième siècle, est précédé de deux porches.
La dynastie Claeyssens a construit trois châteaux.
Le château de la Châtaigneraie (1845) précédé d'une pièce d'eau et d'un jardin à la française, sa façade blanche et son style harmonieux lui confèrent un petit air de castel tourangeau.
En face , le château Claeyssens(1850) à la grosse tour carrée et le château Rouge (1872) lui, tout en briques avec terrasses et balustrades.
Dans cette avenue, se nichent de belles et grandes villas où, seuls les chants d'oiseaux, doivent rompre le silence.
Nous sommes sur le pont enjambant la Deule face à la Distillerie crée en 1817. Actuellement on y fabrique genièvre et whisky. Nous allons nous « promener » le long de la Deule où nous dérangeons des familles de colverts de poules d'eau tandis qu'au dessus de nous c'est un vrai ballet de mouettes. Seuls les cygnes restent altiers et impassibles.
A Marquette-lez-Lille, nous apercevons les Grands Moulins de Paris... ce qu'il en reste, car ces splendides constructions de style flamand (1923) sont dans un état de délabrement avancé.
Et nous revenons à Wambrechies, traversant une zone d'activités en cours d'aménagement pour nous retrouver dans le parc du château de Robersart.

Un excellent repas nous attendait dans la magnifique salle des Fêtes de la ville, bien insonorisée et aimablement prêtée par les services de la Mairie. Monsieur Pennequin, adjoint, responsable de la Culture du Tourisme et de la Renaissance de la ville ... et historien éclairé était notre hôte.

Nous étions près de 200 présents à l'Après Midi Images où un aperçu des faits marquants des activités de l'ARIC en 2007 nous a été présenté.
Le film débute avec « Je chante avec Toi Liberté » admirablement interprété par les chorales de Roubaix et Tourcoing lors du Concert Rétina et, un extrait du Concert des Jeunes du Conservatoire symbolise le lien entre les générations.
Les marches, les randonnées nous ont remis en mémoire des paysages divers, des repas animés, des visites intéressantes. Le ciel a toujours été clément sauf... au mois d'aoùt où le pique nique a été bien arrosé!. A la pétanque, on pointe, on ajuste son tir, et ,aux cartes les visages sont concentrés, du moins au bridge!. La salle « informatique » est une fourmilière.
Beaux souvenirs, les excursions... le Musée des Instruments de Musique à Bruxelles, Metz, la Place Stanislas à Nancy, les ruelles de Troyes ou les rotatives du Journal la Voix du Nord.
Les repas traditionnels de l'ARIC se déroulent toujours dans une ambiance joyeuse, la chorale y chante, les couples tournoient.
La présentation des Œuvres des Artistes dans les Anciennes Ecuries à Roncq est remarquable, la caméra va mettre en valeur tous les travaux exposés.
Intéressante séquence aussi, celle des voyages.
Le pays basque nous est conté « entre mer et montagne » en France et en Espagne. Les plages sont immenses, les maisons typiques, Le souvenir d'Edmond Rostand hante encore sa maison et la montée de la Rhune s'est passée sous le vent et la pluie!.
Un tout autre paysage en Irlande, ici des landes, des routes sinueuses, des tourbières, des côtes déchiquetées des lacs, des manoirs une atmosphère un peu romantique sauf lors de la dégustation de divers whisky!.
La corse île d'amour, c'est le soleil, le ciel bleu, les couleurs le rouge de Piana, l'ocre de Porto, le vert des forets, ce sont les villages accrochés à la montagne, les tours génoises et un art de vivre décontracté ... dans la piscine.
FH

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