01 mai 2009

Supplément: Randonnée du 20 avril 2009 (3Km00)

Nous étions dix sept à avoir choisi de visiter Chièvres, charmant village aux nombreux bâtiments classés, en compagnie d'André, notre guide dont nous avons tous apprécié l'érudition

Nous quittons la Grand Place par la rue du Moulin où subsistent les ruines du moulin alimenté par la petite Hunelle. Bâti sur la ligne des remparts, il était précédé d'un pont barrage retenant les eaux et formant le grand vivier.

Nous nous dirigeons ensuite vers la chapelle Notre Dame de la fontaine de style néo gothique aux lumineux vitraux et abritant une toute petite statue miraculeuse de la Vierge, très colorée.

Puis, nos pas nous mènent vers l'église Saint Martin rebâtie sur un ancien sanctuaire datant de 1108. Jusqu'en 1855, cette église fut le siège d'un vaste doyenné. Elle renferme un très beau retable et un lutrin en bronze du XV ème siècle. De là, nous partons vers la tour de Gavre comprenant quatre niveaux dont une cave et percée de trois canonnières. Les plus intrépides grimperont à l'étage pour y découvrir une vue panoramique de la campagne environnante.

Nous longeons le chemin des remparts en terre pour repartir vers la Grand Place de vaste dimension, bordée de belles façades de brique et de pierre : l'Hôtel de Ville de style Louis XVI, l'ancien refuge de l'Abbaye de Vicoigne , le château d'Egmont édifié par Charles de Croy en 1560.

Nos remerciements à l’Office de Tourisme de Chièvres pour la qualité de son accueil

ainsi qu’au guide André qui a su nous faire partager sa passion

Monique D W.

22 avril 2009

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 20 Avril 2009. (6kms).

Nous avons passé une journée magnifique ce lundi, sous le soleil et dans l’éclatement du printemps. Le bus nous dépose d’abord à Chières devant la première église paroissiale de Tongre désaffectée, où, dans le vieux cimetière qui l’entoure, restent encore quelques tombes datant du 18ième siècle. Nous cheminons ensuite le long du

canal Blaton- Ath, promenade bucolique égayée de mille chants d’oiseaux et dans les couleurs tendres, vertes, blanches et roses des arbres renaissants.

Petite visite commentée de la basilique de Tongre-Notre Dame lieu de pèlerinage depuis 1.081. Cette année-là, une petite statue de la Vierge fut trouvée dans la propriété du seigneur du lieu. Mais, chaque fois qu’elle était déposée dans l’église paroissiale, elle revenait miraculeusement à l’endroit de sa découverte. On lui érigea donc un sanctuaire. Dans le chœur, six bas-reliefs en pierre blanche racontent l’histoire du miracle et les visites du pape et de Louis XIV. Les sculptures sur bois sont merveilleusement travaillées

notamment celles de la chaire, du retable, et du chemin de Croix. Et, la « promenade » s’est poursuivie à travers champs longeant la ferme Fourmanoy (1741) et saluant au passage des lamas sans trop les approcher.

Bonne restauration au restaurant du Moulin de la Hunelle à Chières avant la visite du Parc Paradisio (55ha) à Brugelette.

Sur les gradins de l’amphithéâtre, face à l’ancienne tour de l’église abbatiale, les rapaces, du tout petit faucon pygmée au condor de 12 kilos, descendent en piqué frôlant les têtes déclenchant les cris des enfants. Nos pas nous amènent vers les petits mais très vifs saïmiris, les singes écureuils à l’heure du « nourrissage ».

Attention, ils n’hésitent pas à sauter sur votre épaule, en y laissant… un petit souvenir. On s’attendrit devant les petits lémuriens gris et blancs pas du tout farouches. Ils se laissent caresser, vous fixent de leurs grands yeux marrons et guettent les graines déposées dans nos mains. Deux femelles portaient chacune leurs deux nourrissons, l’un accroché sur le dos, l’autre tétant. A côté, des makis roux plus grands. Sur le toit de leur cabane, l’un vociférait je ne sais contre qui, on l’entendait de loin, tandis que deux autres, allongés sur le dos prenaient béatement un bain de soleil !. Dans un minuscule enclos deux girafes avaient les yeux plein de « gravitude »et plus loin deux éléphantes mangeaient des carottes !.

Le Jardin chinois (3.000m2) est une réussite totale et absolument zen. Les cascades, pavillons aux toits pointus, les bonzaïs géants, les cerisiers en fleurs, la musique chinoise, le gong etc… contribuent au dépaysement. Nous traversons les immenses serres tropicales, les volières cathédrales où les végétaux s’élancent vers la voûte, où les oiseaux multicolores de taille et race différentes volent en liberté près de tortues géantes… magnifique !. Tout aussi beaux, les ibis rouges et les flamands roses presque rouges avant de retrouver à l’extérieur les psittacidés, les adorables inséparables, les aras impériaux et les perroquets muets pour nous. A l’intérieur du château, vous embarquez sur le Nautilus,vaste aquarium, vous passez sous les requins, les murènes vous regardent de leurs yeux cruels et des centaines de poissons aux couleurs vives s’ébattent dans les coraux. Dans la crypte de la tour, les chauves souris géantes d’Asie ne vous crêperont pas le chignon, au sens propre. Sur le « bateau », vous n’aurez rien à craindre des serpents, cobras, mygales, scorpions et autre bestioles à mauvaise réputation !.

Ce parc est exceptionnel par son étendue, des cours d’eau le traversent, les arbre sont centenaires. Il n’est pas rare de devoir stopper pour laisser passer une cane promenant sa tribu !. Partout de la vie, les amoureux de la nature que nous sommes ont été comblés, et nous n’avons pas tout vu. Un seul petit bémol, le manque de balisage des divers itinéraires.

Un grand merci à Léon C. et Albert D. Grâce à eux, nous avons passé des moments très agréables.

Françoise H

20 mars 2009

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 16 mars 2009. (6km.)

7h30. Les quelques écharpes de brume se sont envolées et le soleil est là, qui donne le sourire à tous.

Départ vers le Cambrésis légèrement vallonné, ses champs , ses clochers carrés ou pointus, ses cimetières où reposent canadiens et anglais, témoignages des combats répétés et impitoyables de 1914-

1918. Arrivés à Cattenières, nous empruntons une longue route un

peu encaissée, à notre droite, des champs, à notre gauche, encore des champs. La monotonie du paysage ne s’arrêtera qu’au château d’eau d’où commence la descente vers Beauvois en Cambrésis.

Repas au restaurant, très classe, « La Buissonnière ».

Dans trois salles différentes, fort bien agencées et agréables, nous sommes reçus par un personnel affable. Le menu, alléchant à la lecture, a répondu à notre attente. C’était tout simplement succulent et nous nous sommes régalés !.



Pas de sieste au soleil, nous étions attendus à l’entreprise de broderie Pierre Gracq et là….

un grand panneau publicitaire avec une créature de rêve en petite tenue a attiré l’attention des messieurs. Ils se sont regroupés à ses pieds pour un photo qui restera dans leur mémoire !.

Soyons sérieux. L’entreprise Pierre Gracq est gérée ,aujourd’hui, par la 3ième génération de la famille. Elle crée toujours une lingerie de haut luxe, nous allons suivre les différentes étapes de la fabrication

.

La jeune styliste modéliste joue, ici, un très grand rôle. C’est elle seule qui fait toutes les esquisses de broderie et de guipure sur papier calque. Elle crée ou s’inspire dans des revues ou des livres (sur des rayonnages, il y avait un livret de jardinage sur les fleurs). Elle dessine 48 modèles par saison.

Cela demande un bon coup de crayon et beaucoup d’imagination. Elle nous a montré quelques uns de ses dessins réalisés, c’est très beau !. L’E.N.S.A.I.T.de Roubaix prépare à ce métier.

Monsieur Gracq, lui, prépare la mise en ordre. Les esquisses sont mises sur ordinateur selon le principe du pantographe d’autrefois. Le dessin sur l’écran apparaît en gris, mais il le colore en vert et rouge pour mieux distinguer les figures.

Chaque petit point désigne l’endroit où l’aiguille va piquer. Monsieur Gracq nous dit aussi qu’il est assez difficile de trouver des mannequins répondant à certaines normes, il ne suffit pas d’être belle !. Ajoutons que les machines et le tulle sont importés de Suisse, les fils en polyester d’Autriche, les accessoires (élastiques, crochets etc) sont français.

L’esquisse passe dans la machine d’expérimentation sur tissu, mise au point, choix des couleurs etc.

La réalisation se fait dans un vaste atelier sur 3 métiers ultra-modernes, long chacun de 21m avec 744 bobines de fil numérotées.


Une bande de 70cm (sur 20m) demande suivant le détail et les couleurs, entre ½ à 1h1/2. Le rattachement des fils cassés et les retouches se font automatiquement. Les canettes sont remplies sur un nouveau robot à grande vitesse. Il faut 6h et 2 à 3 personnes pour préparer un métier.

Les pièces sont ensuite lavées à 165 pour les broderies, et 192 pour la guipure, et, ensuite, pressées pour bien fixer l’élément de broderie.

L’écaillage (découpe du motif) se fait dans une autre usine, de même que la confection des articles de lingerie (au Mans).

L’usine travaillait à façon notamment pour Charmel. Depuis deux ans , monsieur Gracq a lancé sa propre marque « Secret d’Eva » ce qui rend ses produits compétitifs et il croit en l’avenir malgré la crise actuelle.

La vente est assurée dans 400 boutiques . Très agréable visite même s’il n’y a pas eu de défilé de nymphettes en dessous affriolants.

Merci à Raymond et Pierre pour cette belle journée.

Françoise H.

19 février 2009

Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 16 février 2009.

Un zéro pointé pour nos météorologues qui nous avaient annoncé une journée de pluie et de vent.

Nous avons eu, certes, un ciel couvert mais aussi une température somme toute agréable. 

Tandis que les 6km vagabondaient dans une campagne plaisante, les 10 et 6 km découvraient les restes de la base dite « du Bois des 8 Rues » en forêt de Nieppe, dernier site sur les 96 de la 1ière Génération de V1 construits en 1943 pour lancer des bombes sur Londres

Des bases du Nord, 8.892 engins seront envoyés sur l’Angleterre, 2.300 atteindront leur cible faisant 6.000 tués et des destructions considérables. 

Le V1 était propulsé par un pulso-réacteur, celui-ci ne pouvait fonctionner qu’à partir d’une vitesse de 250 km/h, il devait être catapulté d’une rampe pour atteindre cette limite et était guidé vers sa cible par un pilote automatique réglé avant le départ. La bombe pouvait atteindre sa cible après l’ouverture programmée de ses volets aérodynamiques. V1 : long. 7m90, envergure 5m40, charge au décollage 2.500kg, 830 kg de charge explosive, vitesse 650km/h maximum et 250 km de portée. 

La base comprend une quinzaine de blockhaus qui abritaient les stocks et les ateliers de montage. La nature a repris ses droits. De grosses branches ont réussi à percer les toits en béton des 3 sites de stockage de V1 (82m de long environ) appelés « sites en ski » à cause de leur formes vues d’avion. Ils servent d’abris pour les chauves souris et les batraciens. Les bombardements furent nombreux, les trous de bombes en témoignent. 

En attendant l’heure du repas, à Morbecque, nous avons visité l’église St Firmin aux trois nefs en bois et au clocher carré. Derrière le cimetière, l’ancienne église toute en bois sert aujourd’hui de lieu de réunions.

La jolie façade de la mairie est en pierres et briques surmontée d’un campanile.

Après un copieux repas dans la salle des fêtes , nous partons vers Hazebrouck, aux usines Clover

Dans les ateliers Akéna Vérandas, nous sommes reçus par le directeur général, responsable des secteurs Nord, Grand Est, Rhône-Alpes et Côte d’Azur. Clover a été crée par des menuisiers fabricants d’ossatures en bois à Strazeele. En 2006, Clover déménage et s’installe à Hazebrouck sur 14.000m2 de surface. En 2007, il s’allie avec Akéna 12.000m2 en Vendée, spécialiste de l’aluminium. Les deux groupes prennent l’appellation « Akéna Vérandas ». 85% de la production est composée de vérandas, le reste se répartit en pergolas, auvents et couvertures de piscine en dur. 

Au rez de chaussée et dans la galerie supérieure, les bureaux : études et expertises, comptabilité, gestion des stocks, production, relations commerciales et humaines….

Dans l’immense atelier à cinq travées, se fabriquent les vérandas construites sur mesure, suivant le désir du client.

Après être passés sur le lieu de stockage des produits en attente de livraison, nous traversons le magasin de stock de quincaillerie.

Ensuite voici le secteur des barres en aluminium : le bureau d’études commande les profilés chez Alkan qui les moule, les laque. Les couleurs principales sont le blanc, le crème, le vert et le rouge. D’autres coloris peuvent être réalisés à la demande.

Secteur du bois : les nombreuses poutres de mélèze venant de Russie principalement (bois imputrescible) sont constituées de lamelles collées en quinconce, technique qui assure un bon coefficient de résistance mécanique.

Dans l’atelier de pré-montage, on a vu une toiture dont le châssis venait d’être terminé au millimètre près. Il sera démonté, chaque pièce sera numérotée, prête pour l’expédition.

Les vitrages viennent de St Gobain. La mise en portefeuille des doubles vitrages est réalisée ici : le vitrage est déposé par palan sur les quatre ventouses de la table automatique . Les montants sont fixés sur les quatre côtés, et protégés par du polystyrène. Ils sont emballés pour l’expédition.

Enfin, les pièces détachées, regroupées par client sont chargées sur des châssis à roulettes dans les camions. Les monteurs sont envoyés chez les clients selon un planning précis.

Un grand merci à Raymond et Jacques pour cette journée très réussie.

Françoise H.



26 janvier 2009

Compte Rendu de la randonnée pédestre. Lundi 19Janvier 2009. (6kms)

Dans la circulaire de la randonnée en date du 19 décembre 2008, une question était posée « les ariciens seront-ils de bons fraudeurs? . Eh bien non, l'époque des « gabelous » poursuivant les fraudeurs et leurs chiens lestés de tabac ou d'alcool est entrée dans l'histoire du Nord. Et, surtout, bien emmitouflés, ils ont eu fort à faire pour garder l'équilibre face au vent violent qui les maltraitait !

Dans un chemin aux pavés irréguliers enduits d'une glaise mouillée, très bombée en son centre, nous avons vu notre ami S. glisser doucement vers la bordure herbeuse le long du ruisseau. Il s'est étalé lentement, les bras en avant, dans un atterrissage impeccable sans conséquence heureusement. Si la chute s'était terminée dans le fossé plein d'eau... l'amerrissage eût été plus dangereux.


Les joues rouges comme des pommes d'api, nous avons apprécié, au retour, la température agréable de la salle du restaurant Altia et le bon repas servi par un personnel aimable et vigilant.

Jamais autant d'ariciens (nés) ne s'étaient pressés aussi nombreux pour une après-midi Images. Dans la salle étaient disposés deux écrans et tous nos techniciens responsables ont fait des merveilles. A partir des nombreux documents en leur possession ils ont trié, coupé, assemblé, composé un film, choisi un fond musical d'accompagnement pour nous offrir une projection en alternant, par exemple, une partie de pétanque ou de bourles avec un voyage à l'étranger.

Comment présenter une conférence : quelques photos ont suffi pour évoquer l'écrivain Maxence Van Der Meersch. Il fallait y penser. Des paysages magnifiques, des oiseaux, un clocher égaient les diverses randonnées et les marches. On participe à des temps forts, repas de l'ARIC, Assemblée Générale, repas gym/chorale , repas de Gala, animés par notre belle chorale et qui rassemblent des ariciens heureux de se retrouver.

Beaucoup ont certainement revu avec un peu de nostalgie les voyages : St Jean Cap- Ferrat, (le vieux Nice ou la villa Rothschild), la Sicile, (ses églises et ses cratères) l'Amérique, (les montagnes déchiquetées des déserts ou les séquoias géants), Paris et sa tour Eiffel illuminée. Même sentiment pour les excursions avec le souvenir de Van Gogh à Auvers-sur-Oise et la visite des lieux historiques de Normandie.

Pour beaucoup d'entre-nous, ce fut la découverte du Centre Nautique de Tourcoing les Bains aux salles bien agencées, et bien décorées Les « dauphins » de l'ARIC y faisait consciencieusement les exercices d'aquagym.

La projection s'est terminée en feu d'artifice par l'Exposition des Artistes de l'ARIC à Neuville où tous les tableaux et objets faits main ont été superbement mis en valeur par Raphaël.

Merci aux organisateurs de cette journée, Albert L. et Michel R. 

Toutes nos félicitations aux ariciens et ariciennes, et ils sont nombreux, qui ont contribué à l'élaboration et à la réalisation de cette belle rétrospective de l'année 2008.

Françoise H.