Compte Rendu de la Randonnée Pédestre. Lundi 17 Septembre 2007 .(6kms)
De Tournai à Halle, la campagne est belle, verdoyante et vallonnée. Le soleil a brillé toute la matinée et le ciel s'est obscurci en fin d'après midi. Les dieux étaient avec nous en cette première journée « aricienne » d'après les vacances.
Les 6kms ont été débarqués en bordure de la forêt de Halle. Après un départ quelque peu acrobatique dans un chemin occupé par des engins de Travaux Publics, c'est une magnifique forêt qui s'offre aux regards. Les fûts lisses des hêtres s'élancent droits vers le ciel à plus de 20 ms, les sous- bois sont bien dégagés et un rayon de soleil joue à travers les feuillages. De temps à autres, s'y mêlent des châtaigniers, des chênes et des érables. Au sortir de la forêt s'étale la plaine vallonnée et agricole: des champs de maïs ou de pommes de terre alternent avec les prairies où les vaches sont couchées. Elles ruminent, semblent se parler.... en flamand ou en français? Un problème linguistique aussi chez les bovins? A un certain moment, les ariciens ont marché sur la route, les uns en Flandres, les autres en Wallonie. Dans les faubourgs de Halle, un beau quartier résidentiel avec ses villas cossues en briques jaunes lissées et jardinet très bien entretenu. En arrivant dans la ville, passage sur le canal Bruxelles-Charleroi et sur la Senne avant d'atteindre le restaurant « Atlanta » où le repas fut pris dans une bonne ambiance avant la visite de Halle.
Halle est un important lieu de pèlerinage à Notre Dame depuis le 13iéme siècle. La ville est vouée au culte de la Vierge Noire offerte à l'église en 1267. Halle est jumelée à Mouvaux où une Vierge Noire est amenée chaque année à la chapelle dite des malades.
Ce qui frappe en entrant dans la basilique St Martin, ce sont la luminosité, les couleurs et la hauteur de la nef centrale (1341-1399), sans transept saillant, érigée dans le plus pur style gothique flamboyant brabançon.
A la hauteur des triforiums au-dessus du maître-autel, contre les piliers, les statues très colorées des apôtres sont placées sous des petits baldaquins. Le fait d'être placés contre les piliers du choeur a un sens symbolique : les apôtres étant les piliers sur lesquels Jésus a fondé son Eglise. Trois de ces statues, St Pierre, St Jean et St Paul sont plus trapues et posées sur un socle. De chaque côté du chœur, les signes distinctifs d'une basilique, le parasol à rayures et le tintabulum . Dans le déambulatoire, deux chapelles . Au dessus du tabernacle mural aux portes en cuivre ajourées (1409) des sculptures représentent dans une chapelle, le lavement des pieds et la Cène, dans l'autre, l'entrée à Jérusalem et le jardin de Gethsémani. Superbes et fines sculptures en « haut relief », c à d sur trois plans avec couleurs et dorures.
Dans la nef gauche, la chapelle de Trazegnies où un immense retable en albâtre (1533) de style Renaissance représente les sept sacrements. Notre guide nous fait remarquer la couleur verte d'origine de certains vitraux, ce qui est extrêmement rare, seules les couleurs bleues et rouges ont résisté au temps. La chaire de Vérité est un pur joyau du style baroque du 17'èm" siècle. Dans la chapelle, à droite de la tour d'entrée, les Fonts Baptismaux (1466) en cuivre, sont une pièce monumentale posée sur un socle octogonal et ornée de statuettes Son énorme couvercle est décoré d'apôtres, de cavaliers et d'un groupe représentant le baptême du Christ. Il se soulève au moyen d'un astucieux levier. Nous n'avons vu qu'une infime partie des merveilles de cette basilique qui regorge de sculptures, statues, tapisseries; objets en argent avec partout des dorures et des couleurs.
Nous revoici à l'entrée de l'église, dans la tour carrée, légèrement décentrée par rapport à l'autel. Cette tour a cinq étages, elle est flanquée de quatre tourelles aux quatre angles et coiffée d'un lanterneau. On peut voir, surmontant le baptistère, une petite montgolfière. Dans le grand portail méridional, la Vierge à l'Enfant sourit aux anges musiciens, dans le petit portail, les trois rois mages semblent se parler.
Il nous reste la crypte à visiter. Terminée en 1402, elle a été aménagée probablement pour conserver la souche d'un arbre séculaire, premier témoin supposé d'un ancien culte à la Vierge. Cet espace en demi cercle avec niches, conserve des joyaux et trésors. On peut admirer, par exemple, l'ostensoir de Bruxelles offert par Louis XI, des objets du culte précieux et surtout la robe à appliques d'argent de Notre Dame offerte en 1765.
Voisin de la basilique, l'Hôtel de Ville, de style Renaissance présente une façade harmonieuse. Au centre de la petite place, s'élève la statue de François Servais, (1907-1870) violoniste de renommée internationale.
La petite ville de Halle est bien agréable, malgré ses magasins fermés le lundi et .... ses panneaux indicateurs désormais tous en langue flamande ! Le retour s'est effectué sous la pluie, ce fut une très bonne journée, aricienne c à d sympathique grâce à ses responsables Georges et Pierre
Françoise H.
De Tournai à Halle, la campagne est belle, verdoyante et vallonnée. Le soleil a brillé toute la matinée et le ciel s'est obscurci en fin d'après midi. Les dieux étaient avec nous en cette première journée « aricienne » d'après les vacances.
Les 6kms ont été débarqués en bordure de la forêt de Halle. Après un départ quelque peu acrobatique dans un chemin occupé par des engins de Travaux Publics, c'est une magnifique forêt qui s'offre aux regards. Les fûts lisses des hêtres s'élancent droits vers le ciel à plus de 20 ms, les sous- bois sont bien dégagés et un rayon de soleil joue à travers les feuillages. De temps à autres, s'y mêlent des châtaigniers, des chênes et des érables. Au sortir de la forêt s'étale la plaine vallonnée et agricole: des champs de maïs ou de pommes de terre alternent avec les prairies où les vaches sont couchées. Elles ruminent, semblent se parler.... en flamand ou en français? Un problème linguistique aussi chez les bovins? A un certain moment, les ariciens ont marché sur la route, les uns en Flandres, les autres en Wallonie. Dans les faubourgs de Halle, un beau quartier résidentiel avec ses villas cossues en briques jaunes lissées et jardinet très bien entretenu. En arrivant dans la ville, passage sur le canal Bruxelles-Charleroi et sur la Senne avant d'atteindre le restaurant « Atlanta » où le repas fut pris dans une bonne ambiance avant la visite de Halle.
Halle est un important lieu de pèlerinage à Notre Dame depuis le 13iéme siècle. La ville est vouée au culte de la Vierge Noire offerte à l'église en 1267. Halle est jumelée à Mouvaux où une Vierge Noire est amenée chaque année à la chapelle dite des malades.
Ce qui frappe en entrant dans la basilique St Martin, ce sont la luminosité, les couleurs et la hauteur de la nef centrale (1341-1399), sans transept saillant, érigée dans le plus pur style gothique flamboyant brabançon.
A la hauteur des triforiums au-dessus du maître-autel, contre les piliers, les statues très colorées des apôtres sont placées sous des petits baldaquins. Le fait d'être placés contre les piliers du choeur a un sens symbolique : les apôtres étant les piliers sur lesquels Jésus a fondé son Eglise. Trois de ces statues, St Pierre, St Jean et St Paul sont plus trapues et posées sur un socle. De chaque côté du chœur, les signes distinctifs d'une basilique, le parasol à rayures et le tintabulum . Dans le déambulatoire, deux chapelles . Au dessus du tabernacle mural aux portes en cuivre ajourées (1409) des sculptures représentent dans une chapelle, le lavement des pieds et la Cène, dans l'autre, l'entrée à Jérusalem et le jardin de Gethsémani. Superbes et fines sculptures en « haut relief », c à d sur trois plans avec couleurs et dorures.
Dans la nef gauche, la chapelle de Trazegnies où un immense retable en albâtre (1533) de style Renaissance représente les sept sacrements. Notre guide nous fait remarquer la couleur verte d'origine de certains vitraux, ce qui est extrêmement rare, seules les couleurs bleues et rouges ont résisté au temps. La chaire de Vérité est un pur joyau du style baroque du 17'èm" siècle. Dans la chapelle, à droite de la tour d'entrée, les Fonts Baptismaux (1466) en cuivre, sont une pièce monumentale posée sur un socle octogonal et ornée de statuettes Son énorme couvercle est décoré d'apôtres, de cavaliers et d'un groupe représentant le baptême du Christ. Il se soulève au moyen d'un astucieux levier. Nous n'avons vu qu'une infime partie des merveilles de cette basilique qui regorge de sculptures, statues, tapisseries; objets en argent avec partout des dorures et des couleurs.
Nous revoici à l'entrée de l'église, dans la tour carrée, légèrement décentrée par rapport à l'autel. Cette tour a cinq étages, elle est flanquée de quatre tourelles aux quatre angles et coiffée d'un lanterneau. On peut voir, surmontant le baptistère, une petite montgolfière. Dans le grand portail méridional, la Vierge à l'Enfant sourit aux anges musiciens, dans le petit portail, les trois rois mages semblent se parler.
Il nous reste la crypte à visiter. Terminée en 1402, elle a été aménagée probablement pour conserver la souche d'un arbre séculaire, premier témoin supposé d'un ancien culte à la Vierge. Cet espace en demi cercle avec niches, conserve des joyaux et trésors. On peut admirer, par exemple, l'ostensoir de Bruxelles offert par Louis XI, des objets du culte précieux et surtout la robe à appliques d'argent de Notre Dame offerte en 1765.
Voisin de la basilique, l'Hôtel de Ville, de style Renaissance présente une façade harmonieuse. Au centre de la petite place, s'élève la statue de François Servais, (1907-1870) violoniste de renommée internationale.
La petite ville de Halle est bien agréable, malgré ses magasins fermés le lundi et .... ses panneaux indicateurs désormais tous en langue flamande ! Le retour s'est effectué sous la pluie, ce fut une très bonne journée, aricienne c à d sympathique grâce à ses responsables Georges et Pierre
Françoise H.
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