De larges gouttes d’eau faisant des ronds dans l’eau, c’est romantique, mais , pour les valeureux marcheurs, ce lundi matin, le vent frisquet et la pluie, qui les fouettaient, n’avaient aucun charme. Sans se soucier des péniches, de nombreux cygnes voguaient paisiblement sur la Lys, bordée d’arbres encore bien feuillus…un 20 Novembre. L’automne s’attarde.
Nous sommes à Wervicq Belgique. C’est le pays du lin, un seul moulin (musée) subsiste sur les quinze qui existaient jadis. C’est le pays du tabac, la région fournit encore actuellement 95% des récoltes belges, elle fut le théâtre de poursuites haletantes entre gendarmes et contrebandiers si bien racontées par Maxence Van der Mersch. L’industrie textile florissante de Roubaix-Tourcoing a attiré les ouvriers belges,et, au cours des années 50, plus de la moitié de la population active traversait la frontière.
Nous nous arrêtons à la stèle érigée en commémoration de la bataille livrée en 1793 entre les sans-culottes français et les troupes conduites par le Prince Frédéric de Nassau-Orange.
Nous sommes à Wervicq Belgique. C’est le pays du lin, un seul moulin (musée) subsiste sur les quinze qui existaient jadis. C’est le pays du tabac, la région fournit encore actuellement 95% des récoltes belges, elle fut le théâtre de poursuites haletantes entre gendarmes et contrebandiers si bien racontées par Maxence Van der Mersch. L’industrie textile florissante de Roubaix-Tourcoing a attiré les ouvriers belges,et, au cours des années 50, plus de la moitié de la population active traversait la frontière.
Nous nous arrêtons à la stèle érigée en commémoration de la bataille livrée en 1793 entre les sans-culottes français et les troupes conduites par le Prince Frédéric de Nassau-Orange.
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Nous pénétrons ensuite dans la superbe église Saint Médard. Elle est le témoin silencieux de la prospérité que connut la petite ville de Wervicq sur les bords de la Lys dans le bas Moyen-Age, grâce à l’industrie drapière. Les draps étaient exportés jusqu’aux confins de la Russie et presque dans tout le bassin méditerranéen; Construit en briques blanches aux 14 et 15ième siècles, en gothique brabançon, cet édifice comprend une entrée sous la tour, haute de 86 m, une nef à trois travées avec jubé,un déambulatoire aux vitraux colorés, dons de familles belges. A l’intérieur, des trésors artistiques, mais malheureusement les explications sont toutes en flamand! On peut admirer entre autres la chaire avec médaillons, soutenue par des personnages bibliques en bois sculpté. Egalement en bois très travaillé un impressionnant confessionnal, sept personnages sont sculptés, il date du 15ième Dans le déambulatoire, des chapelles, des autels, des dorures, des scènes de l’Ancien ou du Nouveau Testament, des statues. Les rebords des stalles sont ornées d’un petit chien assis et d’un autre plus grand, couché, ressemblant à un crocodile. Pourquoi ces animaux? Un guide parlant français nous aurait pu tout nous expliquer.
Midi. Au restaurant « Arabello« … . La classe, des tables élégamment dressées, un menu raffiné, un service impeccable. Nous étions en forme pour visiter l’exposition des œuvres des ariciens et ariciennes qui se tenait au Centre Culturel Paul Valéry à Bousbecque
FH
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